La grève du 5 décembre est un mouvement de protestation contre le projet de réforme du système de retraites du gouvernement. Ce projet touche la retraite de tout le monde, et va provoquer de grosses baisses des pensions quel que soit votre métier, comme vous pouvez le vérifier sur reformedesretraites.fr. Les grévistes espèrent convaincre le gouvernement de revenir sur cette loi.

En effet, plusieurs millions de salariés du public et du privé sont appelés à faire grève contre la réforme des retraites, perturbant les trains, bus, écoles ou encore le ramassage des ordures.

La Confédération générale du travail (CGT), Force ouvrière (FO), la Fédération syndicale unitaire (FSU) et Solidaires ont pris l’initiative de ce mouvement de grève interprofessionnel. Dans un communiqué commun, ces organisations appellent à « construire un plan d’action contre le projet de réforme de retraites par points et pour gagner un renforcement, une amélioration du système actuel de retraites solidaire et intergénérationnel. »

La Confédération française de l’encadrement-Confédération générale des cadres (CFE-CGC) a appelé à manifester. La Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) a laissé ses syndicats libres de rallier le mouvement. De son côté, la CFDT a choisi de ne pas se joindre à la mobilisation le 5 décembre. « Cet appel est fait sur une base qui n’est pas la nôtre », préciseFrédéric Sève, secrétaire national chargé des retraites, dans un entretien publié sur le site du syndicat.

En d’autres termes, tous les secteurs d’activités le transport, l’éducation, l’énergie, l’automobile, la police, la justice, la santé … sont concernés par cette grève « générale » du 5 Décembre 2019 prochain. Mais les trains et les transports en commun auront le plus d’impact sur la vie de tout le monde.

Transports

En effet, les trois syndicats représentatifs de la RATP (UNSA, CGT et CFE-CGC) promettent une mobilisation « aussi forte » que le 13 septembre, qui avait mis Paris quasiment à l’arrêt. Mais cette fois, ils appellent à une grève illimitée. Jeudi, la direction a annoncé prévoir un « trafic fortement perturbé sur l’ensemble de son réseau à partir du 5 décembre ». L’entreprise sera « en capacité de communiquer sur les prévisions de trafic dès le mardi 3 décembre après-midi, soit 48 heures avant le début du mouvement social », a-t-elle indiqué dans un communiqué.

La régie de transports franciliens compte également mettre en place des partenariats pour offrir des « services de mobilité complémentaires » – comme le covoiturage, les voitures avec chauffeur, les voitures, vélos, scooters électriques et trottinettes en libre-service – et des services « hors mobilité », tels que le coworking ou un service de recherche d’itinéraires à vélo.

A la SNCF, trois syndicats représentatifs – la CGT-Cheminots, l’UNSA ferroviaire et SUD-Rail – ont aussi lancé un appel à un mouvement illimité. En déposant un préavis, la CFDT-Cheminots menace de faire grève et espère des engagements du gouvernement.

La régie de transports franciliens compte également mettre en place des partenariats pour offrir des « services de mobilité complémentaires » – comme le covoiturage, les voitures avec chauffeur, les voitures, vélos, scooters électriques et trottinettes en libre-service – et des services « hors mobilité », tels que le coworking ou un service de recherche d’itinéraires à vélo.

A la SNCF, trois syndicats représentatifs – la CGT-Cheminots, l’UNSA ferroviaire et SUD-Rail – ont aussi lancé un appel à un mouvement illimité. En déposant un préavis, la CFDT-Cheminots menace de faire grève et espère des engagements du gouvernement.

Les billets TGV inOui, Ouigo et Intercités sont fermés à la vente du 5 au 8 décembre pour favoriser les clients qui ont déjà un billet et dont les trains pourraient être annulés à cause de la grève, a fait savoir mercredi la SNCF. A partir du 3 décembre, la SNCF fera chaque jour à 17 heures un point précis sur les perturbations des deux jours à venir pour les trains TGV inOui, Ouigo et Intercités afin que les clients puissent s’organiser.

En outre, la CGT, FO et Solidaires appellent à une grève illimitée dès le 5 décembre dans le transport urbain et routier de voyageurs, de marchandises et de fonds. Un appel qui concerne également les ambulanciers, déménageurs ou les taxis.

Dans le transport aérien, trois syndicats d’Air France particulièrement implantés auprès du personnel au sol ont déposé des préavis ? mais les syndicats des personnels navigants n’ont pas appelé à la grève. A la direction générale de l’aviation civile (DGAC), l’USAC-CGT, deuxième syndicat chez les contrôleurs aériens, appelle à faire grève jusqu’au 7 décembre, ce qui pourrait engendrer retards et annulations de vols.

Education

La plupart des syndicats enseignants (SNES-FSU, SNUipp-FSU, SE-UNSA, Snalc…) ont appelé les quelque 900 000 enseignants des premier et second degrés à la grève.

Selon Francette Popineau, secrétaire générale du SNUipp-FSU (le premier syndicat du primaire), 10 à 20 % d’écoles annoncent déjà qu’elles seront fermées le 5 décembre, et 60 % d’enseignants seront grévistes. Les enseignants ont jusqu’à quarante-huit heures avant le jour de grève pour se prononcer, mais elle prévoit d’ores et déjà « un mouvement très suivi ».

Le service d’accueil dans les écoles sera « très compliqué, car il y aura des grévistes également du côté des personnels non enseignants [agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles, Atsem], personnels de cantine et aussi des transports ».

Des syndicats lycéens (FIDL, UNL, MNL) se sont joints au mouvement, ainsi que des syndicats étudiants comme l’UNEF, dans la foulée des mobilisations pour alerter sur la précarité étudiante.

Sources : lemonde.fr, lafranceinsoumise.fr